Eustache a écrit :Je ne sais pas quand j'irai, parce que s'il faut demander aux autochtones et qu'il pleut comme miction de bovidé, ils risquent de ne pas trop prendre l'air sur le pas de leur porte
J'ai attendu que le bovidé ait fini et je suis donc partie à la rencontre de sympathiques autochtones dans le village de
Romain (canton de Rougemont)
Je leur expliqué que je participais à un jeu de piste et leur ai demandé si dans leur village il y avait un lieu dit, une rue ou un site particulier qui s'appelait "les
Auges".
Mais pour en arriver là, on a failli en perdre notre latin !
Voici d'abord l'énigme n°1 (qui est donc devenue obsolète), concoctée par Munshine
L'ENIGME :
César , un gros monsieur, devînt tout rouge , arguant qu’il n’était pas question que se multiplie la cistomanie dans son village pour les dix ans à venir .
- C ’est d’abord quatre ou cinq , puis quinze , puis dix-sept et ça fini par vingt cinq ou plus..
- Voilà mon téléphone si vous changez d’avis : 48-23-18-19-40 vous demandez Blaise …
On l’appelait ainsi. La Diaichotte à trouvé refuge en son centre derrière un rempart métallique , dans un trou sous une pierre…
Et voici les grandes lignes (pas rigoureusement chronologiques) de 10 pages de Q/R vues par la lorgnette d'Eustache
Rafales de questions et leurs réponses offrent rapidement la possibilité de déterminer
le nom du village grâce à la première partie de la première phrase :
"
César,
gros monsieur, (devint) de
vin tout rouge, (arguant)
argant", étant liés aux différentes dénominations d'un cépage que l'on nomme aussi
Romain.
Il apparaît aussi que c'est la clé du
Vigenère (
Blaise) qui permettrait d'obtenir l'information ultime.
Mais après, que pouvait-on faire ce cette énumération de nombres et de ce numéro de téléphone ?
Fallait-il compter, convertir, isoler des mots ou des lettres ? Beaucoup d'hypothèses sont avancées, mais on pataugeait toujours...
Enfin, pas tant que ça :
On déduit que l'énumération allait servir à
choisir des mots dans la première phrase ;
Que le numéro de téléphone permettrait d'
en extraire 5 lettres ;
Puis qu'il faudrait "
multiplier par dix" (et non par 10).
Voilà donc
les chiffres romains qui entrent en jeu : "multiplier par
DIX" (509)
Et c'est de ce résultat que l'on pourra tirer
le mot (crypté) qui permettra de savoir quoi chercher à Romain grâce à Blaise !
Tous les chiffres romains potentiels sont passés en revue, mais on ne sait pas lesquels choisir ou éliminer. Quelque chose cloche toujours malgré un indice donné par Munshine de faire le second choix quand une
alternative se présentera.
J'ai lâché le fil du débat durant quelques jours, et quand je me suis à nouveau penchée dessus, hier soir, il a bien fallu essayer de tirer quelques fils de cet écheveau. Laborieusement donc, j'ai repris les listes récapitulatives et j'ai tenté d'écarter le superflu et de synthétiser l'essentiel.
Les chiffres romains sont à ce moment là au centre des réflexions, puisque
ce sont deux de ces nombres romains "lus dans le texte", convertis en chiffres arabes et multipliés entre eux qui vont donner l'accès à la solution...
Je plane encore un peu et n'ai pas encore bien intégré les dernières questions judicieuses...
J'ai griffonné en bas de ma feuille et en majuscules les 4 mots qui devraient servir, et je m'apprête à poser deux ou trois questions sur le forum quand, vérifiant la suivante à saisir, ces 4 mots aux "chiffres romains" surlignés me sautent aux yeux :
DEVINT QUE MULTIPLIE DIX
Mais c'est plutôt
QUE MULTIPLIE DIX que je vois !
On ne doit donc
pas utiliser tous les "chiffres romains" des mots sélectionnés !
Plus qu'à extraire le romain du devin :
DVI QUE MULTIPLIE DIX
.. et convertir :
506 QUE MULTIPLIE
509 =
257554 à traduire en lettres.
Ouf, juste 49 ! Donc pour effectuer le comptage dans le "texte", le point de départ est toujours le même.
deuxcentcinquanteSEptmIllecinqcentcinquAntequatRe
Dans l'ordre du numéro de téléphone on obtient
RISEA et Blaise de Vigenère avec la clé
ROMAIN nous offre
AUGES
Je vais donc à
ROMAIN pour trouver des
AUGES !
Ils sont sympas les Romains, ils m'ont envoyée directement rue des Auges, à la fontaine des Auges, ancien lavoir au toit disparu et laissé à l'abandon depuis qu'au village "on a eu l'eau".
Moins sympas les orties de la jungle qui m'ont fouetté les mollets et les bataillons de fourmis enragées qui m'ont assaillie et parfumée à l'acide formique pour quelques bonnes heures !
Mais le rempart métallique offrait bien un abri sûr à la Diaichotte
