D'habitude, sous cette précision, on y va quasiment en voiture, on ouvre la porte et on cueille la friandise
Et bien pas toujours.....
Avec Flonflon, nous décidâmes d'aller faire un pélérinage nostalgique
pour commémorer la belle rencontre que nous avions faite le 13 Juin dernier chez le patron des objets perdus. Le temps s'annonçant clément et propice à une petite périgrination, 
nous constatâmes avec plaisir que nous pouvions inclure un peu de dégourdissement de guiboles au programme, 
un rongeur plaisantin (en fait, une grosse rongeuse adoratrice de carottes chamisiennes) ayant posé une petite série de type "c'est du gâteau" en précisant petite promenade familiale. 
Juste avant de partir, une lecture matinale nous informa que la petite famille rhodanoséquanaise et ses deux enfants tout juste sevrés ainsi que le grand sportif félin mitigé avaient inauguré la promenade. Si les rhodanoseq. l'avaient faite, ce devait être dans nos cordes d'arthrosiques lissement semellisées ( somme de nos tares individuelles ...)
Et nous voilà parties, non sans avoir auparavant prié devant un ananas germé et discuté avec des vététistes qui n'étaient plus de toute première jeunesse et qui sortaient du trou où nous nous apprêtions à nous engager...( c'est du gâteau, qu'elle avait dit, la dame) Par prudence, j'avais quand même pris mes bâtons de marche ...
Belle balade au soleil, beaux sites,
nous commencâmes par une longue recherche qui nous prit presque 30 minutes au fond du trou, là où ça sentait un peu trop le chaud ...Il nous fallait accélérer le mouvement si nous voulions faire du chiffre (ce qui n'est pas dans nos objectifs principaux).Première hésitation un peu plus loin (ne pas descendre vers la rivière, avait dit la rongeuse) donc à la première bifurcation, remontée sur le plateau à la recherche d'un arbre, et un gros quart d'heure après,
demi-tour pour redescendre dans le trou, visiblement, nous avions quitté le chemin trop rapidement...Deuxième bifurc, c'était la bonne ....
.Re-remontée sur le plateau et poursuite agréable en sous bois et dans les champs, avec quelques passages boueux ... des montées, des descentes, parcours varié.. Arrivées au vieil arbre, un certain scepticisme nous fit à nouveau hésiter(c'est du gâteau, qu'elle avait dit, la dame
) et franchir un sous-bois très enroncé nous a semblé être la solution : et c'était la bonne ... Nous retrouvâmes donc comme promis rapidement un chemin connu et plus praticable ...
jusqu'à la rivière que nous devions franchir par un gué ( c'est du gâteau, qu'elle avait dit, la dame
), et là, il fallut prendre une décision : deux passages possibles, un enroché, un autre caillouteux, mais les deux avec un débit un peu ....dissuasif ....Comme nous n'avions pas pris de bottes en caoutchouc, nous hésitâmes : on enlevait le bas, ou le tout ??
(en fait les godasses et le pantalon où non ??)Un ultime sursaut de survie lié à la température de l'eau qui devait friser les 2°
nous a finalement fait renoncer et rebrousser chemin pour aborder le final par une autre voie moins impénétrable et moins seigneuriale..... Quand nous sortîmes du trou, le soleil se couchait,
nous étions parties depuis près de quatre heures (en fait, la moitié doit suffire sans musarder et sans se tromper, en prenant illico les bonnes décisions -se munir éventuellement d'un maillot de bain - 
)Tout ça pour vous dire que vous pouvez-y aller en confiance
même si ( c'est du gâteau, qu'elle avait dit, la dame) éventuellement, ce n'est pas toujours de la tarte ..... 
[ le jour de cette fameuse réunion cistique, j’avais voulu tenter un passage -en ciseau, s’il vous plait...!- au dessus du dit fil…mais pour réaliser un tel exploit, j'avais pris appui de la main droite sur…le piquet en métal… ! (
)
) ----> contournement réussi des flots impétueux 
car là , aller jusqu’à la « conduite forcée » nous annonçait un « attention, le sol peut être très glissant » : et après le coup du « c’est du gateau » que l’on venait de nous faire faire...!!! nous avons sagement fait demi-tour
),que pour franchir le ruisseau... 