Qu'on se le dise, la recherche des cistes est pour moi une vraie passion. Mais, en voiture, ça pollue...!
J'ai donc décidé d'associer cistes et vélo pour continuer la recherche des petites boîtes tout en respectant l'environnement!
(cliquer sur l'image)Si la ciste que j'ai entrepris de chercher se trouve trop loin, j'utilise un autre moyen de transport quasi non polluant: le train.
Ainsi, moins de CO2 et plus de CISTES!!!
(cliquer sur l'image)Le nombre de péripéties qui m'arrivent sur ma bicyclette et le nombre de belles choses que je vois durant m'ont donné envie de rédiger un petit journal imagé, dans lequel je répertorie tout ce que j'ai fait pendant ma virée cistique...avec tout un tas de belles photos!
Vive le vélo-ciste!!!
(
+ 
(cliquer sur l'image))Voici le N°2 de ce projet, Gimont-Castelnau-Barbarens (partie 1) :
Nous sommes le 27 Février 2012, le jour parfait pour faire du vélo : il fait beau, tout le monde est libre cette journée-là (oui, j’emmène des amis et des amies lors de la ballade vers le village médiéval).
Même si il a neigé deux jours auparavant, je me lance car un agréable 10°C est annoncé, et un soleil clair.
A dix heures, au réveil, un épais brouillard donne au Gers un air fantomatique…mais rien ne m’arrête !
Comme chaque fois, je prépare toutes mes affaires dans mon sac habituel, et j’amène exceptionnellement une lampe torche. Pourquoi ? Le titre d’une ciste m’indique que je vais me rendre dans un endroit sombre !
Je place aussi un pique-nique : la grandeur de la ballade est telle qu’il me faudrait une bonne journée aller-retour.
Je me renseigne par la suite (je précise que je prévois ça au moins deux semaines avant) : combien de kilomètres devrais-je parcourir et en combien de temps ? Le dénivelé est-il astronomique ou hubuesque ? Quels sont les lieux de la ville à ne pas rater ? Je vais donc me renseigner un peu, comme la dernière fois, sur GoogleMaps, sur Géoportail, et sur Wikipédia.
Avant de lire mes péripéties, un peu d'histoire et de géographie s'impose :
La commune se situe sur une colline, un endroit spécialement choisi pour éviter toute invasion alors que cette cité était un château, le « Castelnau », d’où son nom. Mais que signifie « Barbarens » ? Comme le montre le radical de ce mot, le village tient son nom d’un latin signifiant «le château des barbares ». L'Arrats coule en contrebas du village.
On ne peut retrouver aujourd'hui que de rares vestiges du château « des barbares ». Elles nous apprennent qu'il y avait trois tours crénelées, reliées par de gros murs. À l'ouest, deux de ces tours gardaient la vallée. La tour qui existe encore, parce que la partie supérieure fut plus tard reconstruite, pouvait abriter des archers. C'était une tour de défense qui protégeait, à l'est, l'unique possibilité d'entrer au château.
Aujourd'hui, Castelnau-Barbarens compte près de 600 habitants.
Pour connaître la longueur du trajet et le dénivelé, j'ai recours à Virtual Géo, un logiciel qui permet d'afficher Géoportail en 3D. Voilà le résultat de ma mesure :
Même les mises en garde des autres cisteurs sur le vallonnement du lieu ne me fait pas peur… 1, 2, 3, c’est parti vers la vallée de l’Arrats, et mes amis ne demanderont pas à faire demi-tour !
Nous passons sur la crête entre les deux vallées…
…puis sur le chemin de St-Jacques de Compostelle ! Il y a un peu de boue et de neige car nous sommes plus en hauteur et c’est là que les ruisseaux prennent leur source. La preuve !
En pensant à ôter nos gants devenus encombrants, nous finissons notre passage sur ce chemin en tentant de laver nos vélos auxquels la boue adhère. Tout propres, nous regardons la carte pour savoir comment rejoindre l’Isle-Arné …et chouette, il ne reste plus qu’à descendre vers le pays de l’Arrats ! Nous passons devant un beau château, et sa chapelle, le château de Arné.
Nous finissons de descendre, et arrivés au village, une amie se rend compte qu’elle a crevé…
Comment faire ?
On ne peut pas aller à la destination finale avec un vélo à traîner ! Nous décidons alors de sonner aux maisons pour demander un peu d’aide. Après une dizaine de maisons vidées de l’Isle-Arnéens, nous tombons sur une femme qui nous livre une rustine et un peu de colle.
Au bout de près de 2 H à tenter de réparer ce ****** de pneu, nous abandonnons : le problème se trouve au niveau de la valve …et il nous est impossible de réparer la crevaison !
Après le pique-nique, nous profitons du haut soleil dans le ciel bleu…
…et nous choisissons l’appel à un ami. Cette même personne vient nous chercher et nous emmène vers la destination finale. Après la découverte de deux cistes, nous passons les autres et nous préférons rentrer…
Même si cette sortie nous a valu une franche rigolade, elle nous apprendra qu’il faut toujours emmener un kit de réparation lors de nos sorties.
Et même si nous n’avons pas eu l’envie de tout chercher, avant de nous quitter, nous nous sommes promis de revenir !
Partie 2 : A suivre ( il s’agira de la partie où nous irons chercher chacun des trésors !)
