Après la solution donnée par allo.hc, voici le compte-rendu des "trouveurs":
Au départ, un texte pour le moins obscur et une grille qui ne l’est pas moins…
En regardant attentivement les mots en rouge on arrive cependant à repérer 7 pseudos, et 7 cases en bleu contenant un couple lettre/chiffre. Si ces couples correspondent bien à un repérage des cases dans la grille, alors ces 7 cases désignent bien les cases à pseudos ! Voilà déjà un point de départ.
Doit-on placer dans ces cases bleues une lettre issue du pseudo correspondant ? OUI. Bingo ! ça se précise. Mais là, grosse hésitation…En choisissant les premières lettres on obtiendrait un J, un H, un Z…et même un W !! Ce n’est quand même pas ça ?
Mais si !
On a aussi des cases bleues contenant des photos de plantes et un nombre. Là, il a fallu plus de temps pour comprendre qu’il fallait utiliser le calendrier républicain, et repérer dans le mois correspondant au nombre (exemple : 11 = novembre) le « jour J » dédié à la plante en question. En effet, tous les saints du calendrier chrétien ont été remplacés dans ce calendrier par des plantes, des outils de jardinage etc…, si bien que le 14 novembre est ainsi le jour de l’orange. Je me demande si, à l’époque, des prénoms ont été choisis selon ce calendrier : oui sans doute pour les nombreux noms de fleurs, mais je plains les enfants qui auraient reçu pour prénom âne (6 octobre), fumier (28 décembre) ou fléau (30 décembre) !
A partir de chaque date (par exemple 14 novembre) on retient le nombre du jour (14) qu’on convertit en lettre selon le rang de l’alphabet (N) et voilà toutes nos cases bleues remplies chacune d’une lettre.
Entre temps on essaye d’élucider le texte (quelle sorte d’étoile ? qui est le peintre ? qui est Johannes ? et la « Belle » ?
) mais nos efforts restant infructueux on se concentre à nouveau sur la grille et ses cases rouges. Faut-il de nouveau sélectionner la 1ère lettre ? Pas du tout !
Cette fois c’est un nombre qu’il faut extraire, le nombre de lettres du mot. Alors faut-il convertir ensuite ce nombre en lettre selon son rang dans l’alphabet comme précédemment ? Mais non !
Chapeau bas à allo.hc qui a su varier avec brio les astuces de décryptage sans jamais réutiliser deux fois la même !
Cette fois, pour obtenir une lettre, il fallait effectuer un comptage dans la dernière phrase du texte.
Voilà notre grille avec une lettre dans chaque case, on sent qu’on approche de la solution…
On apprend ensuite que ces lettres, au final, constituent une phrase, et on essaye donc de repérer des mots intelligibles. Le début donne AMONTAEROIT….En modifiant juste le E cela donnerait Amont, à droite ?? Bien mieux : à Montadroit !
(petit village jurassien…là, c’était un gros avantage d’être jurassienne pour pouvoir repérer ce toponyme). La date 1823 confirme notre trouvaille, reste à comprendre comment transformer les lettres bleues pour pouvoir lire la totalité du message. En récapitulant, on constate que le N reste inchangé, que le E est décalé d’un cran pour devenir D et…et…mais oui !
il suffit de continuer ! la 3ème lettre est décalée de 2 crans etc… Ce qui nous donne :
« A Montadroit Nord-Est d’Arinthod un menhir au pied ».
Des recherches sur le net nous mènent au menhir nommé la « pierre Vaivre » MAIS aucune indication pour le localiser. Pire, d’autres recherches indiquent « menhir réduit à néant par explosifs » !!
Moi qui étais prête à me rendre sur place…il n’en est plus question avant d’avoir obtenu des précisions.
Heureusement les questions / réponses fusent et on finit par trouver qu’il s’agit d’un autre menhir situé tout simplement à l’entrée de Montadroit. Je regarde l’heure : oui ! j’ai encore le temps d’y aller avant la nuit ! Et hop, je grimpe jusqu’à Montadroit (en voiture, pas à vélo, donc sans effort !) et voilà la belle récupérée près de la « Belle ».
Elle était vraiment pleine d’astuces, cette énigme ! Mais, malgré quelques divagations sur des fausses pistes
, et grâce à un travail d’équipe efficace et enrichissant, on en est venu à bout !
Un regret quand même: ne pas avoir réussi à tout élucider, en particulier le lien entre le début du texte et la commune finale.
Merci, allo.hc, et prépare-nous-en une prochaine du même acabit : on est preneur !
Youpi !
