Complément : Le 4 février 1805, un décret ordonne de façon précise la numérotation obligatoire des maisons parisiennes dans un délai de trois mois. Il était temps !
Ce décret fixe tout ce que nous connaissons toujours aujourd’hui : un seul numéro par porte, des nombres pairs pour le côté droit de la rue, impairs pour le côté gauche, le premier numéro commençant à l’entrée de la rue la plus proche de la Seine ( en remontant le cours de la rivière pour les rues parallèles).
sioux a écrit :
Avant 1805, il aurait été difficile pour un provincial d'aller sonner chez Koool à Paris sans se tromper. Pourquoi ?
ATEV 4864 (3 mots)
parce qu'en 1805, il n'y avait ni Place Pigalle, ni quartier Pigalle, ni avenue Trudaine, ni cirque Médrano !
et puis Koool n'était pas (encore) née...
«C'est une erreur de croire nécessairement faux ce qu'on ne comprend pas.» Gandhi
"La Voie ne consiste pas à accomplir des actions admirables, la Voie consiste à accomplir
de façon admirable les actions ordinaires. Et ceci est la Vie dans la vie." Arnaud Desjardins
1702 : premier rassemblement des rues en vingt quartiers. Jusqu’en 1728, il n’existe ni plaques de rues ni plan. Les rues ont pourtant des noms, mais que ne connaissent que ceux qui les fréquentent : des noms souvent dus au lieu traversé (Clos-Bruneau), au notable qui y habite (rue Aubry-le-Boucher), au monument le plus proche (rue du Temple), aux artisans qui y travaillent (rue de la Ferronerie), à une particularité (rue de l’Egout) ou à une enseigne remarquable (rue des Jeux-Neufs)… noms souvent déformés au fil des siècles.
1728 : le lieutenant de police de Paris ordonne de clouer sur la première et la dernière maison de chaque rue une plaque de rue portant son nom ; le numéro de ces quartiers anciens est souvent gravé au dessus du nom de la rue
1789 : à cause des élections aux états généraux, on divise Paris en soixante districts.
1790 : on redécoupe en 48 sections
1795 : ces sections deviennent 48 quartiers groupés en 12 arrondissements (les vingt arrondissements actuels, divisés en 80 quartiers, ne seront définis qu’en 1860).
Enfin, le 4 février 1805, un décret ordonne de façon précise la numérotation obligatoire des maisons parisiennes dans un délai de trois mois.
Donc, dès 1805, avec le nom de sa rue et le N° de sa maison, on pouvait trouver Koool à Paris !
Pour l'anecdote, le récit du parcours du combattant avant :
En 1797, un journal publie ainsi cette anecdote :
"Deux amis partent à la recherche d’un M. Charles qui demeurait rue Saint-Martin au n° 16.
Ils entrent dans la rue par le commencement.
Un premier n° 16 s’offre à eux, mais c’est celui de la section : le vrai numéro de la maison qui le porte est le n° 297.
Ils poursuivent leur route et aperçoivent un second n° 16, mais c’est celui de l’arrondissement : le vrai numéro de la maison qui le porte est le n° 1206.
Avançant toujours, les deux amis rencontrent un troisième n° 16, mais c’est celui qu’avait apposé l’ancienne administration de la voirie : le vrai numéro de la maison qui le porte est le n°132 !
Ils renoncent enfin à ce voyage d’exploration après avoir encore échoué devant un 16 bis."
koool a écrit :bon, ça va, y en a que pour Mumu ...
Si ça continue, je fais un caca nerveux .....
le grade foncé
jalouse !
c'est normal que les petites nouvelles soient chouchoutées...
(en attendant de les mettre au poteau de torture du grand Sachem !)
dragueur
toute société qui prétend assurer aux hommes la liberté, doit commencer par leur garantir l'existence (Léon Blum)
Mets à profit le jour présent sans croire au lendemain (HORACE)
1 Barbs 147
1 Sioux 147 <<< bourdon
3 Koool 145
4 Claudius 141
5 Mumu33 139 <<< numérotation des rues de Paris
6 Ducale 137
7 XjeromeX 108
8 Chamix 87
9 Denis 68
10 Papatouriste 67
11 slinave 47
12 Agatheuse 45
13 Loco 36
14 Cleapotre 1
Ce Balzac, Honoré aussi, homme de coeur aux multiples talents, n'a pas pu écrire "Le Père Goriot", mais sa valeur fut plus que littéraire. Qui est-ce ?
Boris Vian est un écrivain français, poète, parolier, chanteur, critique et musicien passionné de jazz (trompettiste), né le 10 mars 1920, à Ville-d'Avray (Seine-et-Oise, aujourd'hui Hauts-de-Seine), mort le 23 juin 1959 à Paris. Il fut aussi ingénieur de l'École centrale (Promotion 42B), inventeur, scénariste, traducteur (anglo-américain), conférencier, acteur d'occasion et peintre (rien que ça ! ).
Vian a signé ses nombreux écrits de pseudonymes divers dont le fameux Vernon Sullivan, « auteur » de "J'irai cracher sur vos tombes".
Il était un grand consommateur de noms de plume, ce qui lui a permis de s'exprimer selon toutes les facettes de sa personnalité.
On peut dénombrer 35 pseudonymes, quatre purement littéraires et un politique (parmi celles-ci, quatre femmes). Mais en fait, il y en a plus. dont :
"si l'on considère que le verset de l'Apocalypse désigne plutôt « le nombre d'un type d'homme bien déterminé », on peut penser au mot grec qui signifie "le Romain", c'est-à-dire ???????? (Lateinos), soit, selon la numération grecque, 30 + 1 + 300 + 5 + 10 + 50 + 70 + 200 = 666"