Bonjour à tous,
Merci à vous pour ces messages si sympathiques.
A nous de vous féliciter pour avoir déjoué avec brio tous les pièges sadiques que nous avons essayé de vous tendre, pour avoir résolu avec perspicacité nos énigmes perverses, pour avoir vaillamment résisté, tels un phalanstère de reîtres chargés de leurs havresacs (tiens?...), dans ce terrain miné de bêtes féroces, pour avoir dévoilé tant de talents sportifs, artistiques et culinaires, le tout dans une bonne humeur inébranlable.
Je suis persuadée que Path, que la nostalgie de cette aventure préhistorique a immédiatement fait fuir vers l'âge de glace, ne me démentira pas si j'affirme que la préparation de cette rencontre nous a également procuré un réel plaisir, dans une excellente complicité. Si les spécialistes des complots connaissent le moyen de lui faire reprendre du service, nous serons toujours prêts à l'accompagner.
Les énigmes sont désormais en ligne et vous pouvez vous y enregistrer (bienvenue au nouveau cisteur seine et marnais

). N'oubliez pas l'empierré, pour laquelle il vous faudra remonter quelques pages en arrière (numéro 17793).
Et, puisque certains en rêvent, je vous offre ci-dessous comme promis la version longue à laquelle vous avez échappé :
Au diable les après-midi de lèche-vitrines ! Dès potron-minet, tels un phalanstère de reîtres combatifs chargés de leurs havresacs rouge-brun ou incarnats, nous effectuâmes, à la queue leu leu, un quasi-pèlerinage au milieu des cistes parfumés, dans un amoncellement psychédélique de loess, de poudingues et de schistes détritiques quelque peu labyrinthiques. Ce haut lieu, témoin des effets pernicieux des syzygies sur les cimes et les faîtes, n’a rien à envier aux puys auvergnats. Combien de quidams extravagants ou dilettantes, combien de kyrielles d’olibrius de tout acabit s’y sont jusque-là succédé, avec force difficultés, comptant s’exhausser par leurs soi-disant exploits ?
Couci-couça rassasiés après nous être goulûment sustentés de trois demi-quatre-quarts rancis et de bons-chrétiens blets, nous cheminâmes en contre-haut du musée, objet de dithyrambiques panégyriques de tous les férus de préhistoire. Cet établissement fascinant rassemble un fonds hétéroclite hors pair de quinze mille cinq cents objets des ères paléolithique et néolithique. Devant ce bric-à-brac et ce capharnaüm de silex, de sagaies, et autre outillage lithique, comment ne pas phosphorer sur l’évolution de notre espèce ? Depuis ces lointains australopithèques, néanderthaliens, pithécanthropes ou sinanthropes, successeurs des dinosaures, ptérosaures et autres ptérodactyles, que de branle-bas et de cataclysmes se sont joués à des parsecs de nous!
Aucune pythonisse n’eut prédit cette saga féerique mais il ne messied pas d’affirmer qu’elle satisfait la marotte insatiable des cisteurs.
(NB : le rédacteur ne pouvait imaginer le gargantuesque et délicieux buffet !!)
Bises à tous,
A très bientôt vers de nouvelles aventures.
Nanougat père, mère, fils.