
Suite à mon séjour dans vos terres, je vous ai laissé un petit souvenir. Ce sujet va vous présenter la légende de mélusine et me servira de lien dans mon énigme pour permettre à tous d'avoir le début de "l'histoire"

Vous trouverez la suite dans l'énigme du trésor de mélusineIl était une fois un roi et une fée :
Elinas, roi d’Ecosse, tomba fou amoureux
De la fée Présine et voulut l’épouser
Pour l’aimer, la chérir et lui offrir les cieux.
Il fit une promesse à Présine la fée :
Ne jamais assister à ses accouchements...
Elinas oublia la parole donnée ;
Son épouse dut fuir avec ses trois enfants.
Dans l’Île d’Avalon, les enfants et la fée
Se réfugièrent, laissant époux et père.
Mélior la cadette, Mélusine l’aînée,
Et Palestine aussi, petite dernière,
Possédaient les pouvoirs de leur mère Présine
Et contre leur père convoitaient d’en user
Et leur souhait était, à ces trois gourgandines,
D’enlever le pauvre homm’ et de l’emprisonner.
La montagne magique, près de Northumberland,
Avait été choisie pour enfermer le roi.
Présine, alertée du complot de ses grandes,
Trouva la sanction trop sévère, ma foi
Et sur ses trois filles, jeta un sortilège...
Elle appele l’aînée et en ces termes dit :
« Mélusine ma fille, écoute bien ces mots ;
Les prochains samedis, tu muteras ainsi :
Corps de serpent en bas et corps de femme en haut.
Si tu trouves un homme qui veuille t’épouser,
Que douce soit ta vie, il devra te promettre
De ne chercher jamais à te voir, de rester
Loin de tes appâts, le jurer sur son être.
Garde bien le secret ! S’il était deviné,
Tu serais condamnée au tourment éternel
Et ne serais libre qu’au jugement dernier.
Le sort en est jeté ! Sois prudente ma belle ! »
...
Dans la forêt de Cé, tout près de Lusignan,
Le comte Aimeri, comte de Poitiers,
Chasse le sanglier quand survient l’accident...
Raymondin son neveu tue son oncle adoré !
Il croise Mélusine au retour de la chasse.
Il en tombe amoureux et veut la marier.
La fée Mélusine ne rêve pas sur place,
Use de ses pouvoirs pour le faire gracier.
Ils échangent l’anneau et Raymondin promet
De ne jamais douter de son origine
Et ne pas enfreindre le jurement donné ;
Elle ne subirait pas la sentence divine !
Elle lui offre fortune et longue descendance.
C’est dans les premiers mois de leurs épousailles,
Qu’armée de ses pouvoirs, elle accroît sa puissance,
Celle de sa famille, ascendants et marmaille.
Les tours de Saint-Maixent, Vouvant et puis Mervent,
Ont été construites en une seule nuit,
Saint-Paul en Gâtine, église au coeur des champs,
Naît en un temps record. Mélusine est ravie.
Même des forteresses telles Tiffauge et Talmont,
Tout comme Partenay surgies en un éclair
Dégagent le respect et l’admiration ;
Pourtant Mélusine garde tout son mystère.
La ville de Niort, celle de La Rochelle
Ont leurs tours de la Garde sous la lune bâties ;
Lusignan est son œuvre, la ville est très belle
Le Poitou rayonne, danse et chante la vie.
Un samedi, pourtant, son mari Raymondin,
Jaloux de son frère, le comte de Forez,
Transgresse la règle et, l’épée à la main,
L’enfer dans les yeux et le cœur mal à l’aise,
Enfonce la pointe de son arme luisante
Dans la lourde porte pour se tranquilliser,
Pour calmer sa douleur aux notes lancinantes
De trouver son aimée en train de le tromper.
Sa colère est telle qu’il transperce la porte ;
Il reste bouche bée et n’en croit pas ses yeux
Jamais il n’avait vu une chose de la sorte !
Il se pince le bras et implore les dieux.
Il voit Mélusine mi-femme mi-serpent
Se baignant dans un bac, une cuve de marbre,
Femme jusqu’au nombril, les cheveux se peignant,
Et queue de reptile du nombril jusqu’en bas,
Tellement énorme qu’elle faisait jaillir l’eau
Jusqu’à hauteur du toit quand elle se débattait.
La fée Mélusine et Raymondin penaud,
Devaient se séparer, le sort les bannissait.
Soudain résonne un cri. Un cri de condamnée
Mélusine trahie, dans le vide sauta ;
Jamais plus son mari ne revit son aimée,
Longtemps il la chercha puis il abandonna.

En espérant que celle-ci vous plaira !

Amicalement !
