Sujet intéressant. Merci Fredouche.
Le message de Laser2 (merci Laser2) dont le lien est fourni par fourni par Yogo (merci Yogo) est un bon résumé.
A mon avis :
Les cistes sont un jeu, un jeu basé sur des énigmes. La localisation d’une ciste doit être cryptée (i.e. cachée), c’est ce qui en fait l’intérêt. « Cryptage » doit être pris au sens large ; ce n’est pas forcément une suite de caractères incompréhensible au premier regard. Le cryptage, la dissimulation, peut être décapsulé par une recherche sur gougueule, ouiki (ça ne me plait pas trop), ou mieux par une étincelle qui illumine le cerveau du chercheur quand il découvre l’indice, habillement dissimulé dans le texte, qui lui permet de tout détricoter.
Contrairement à une chasse fortement primée, style « la chouette d’or », où une longue recherche parmi les différents systèmes « classiques » de cryptage (César, rail fence, Vigénère…) est admissible, l’énigme d’une ciste doit aiguiller clairement le chercheur sur la méthode à utiliser. Sinon, c’est un appel au bourrinage ; « gvdsf jyusf efgrt pmqlk, et va à la pêche sur internet pour dénicher le truc qui marche », ça n’a rien d’excitant pour moi. Le mieux est une formule originale et inédite, qui ne fonctionne que pour la ciste en question. La plus simple, et la plus employée, est une correspondance entre des caractères écrits sur un élément visible sur le terrain (panneau, enseigne, stèle, monument…) et une phrase (courte) permettant de trouver la cache. Ça permet aussi d’obliger le chercheur à effectuer un parcours ; les cistes étant un jeu de plein air, il est dommage qu’une énigme puisse être résolue « depuis son fauteuil », selon l’expression de Max au sujet de celles de la chouette.
Il faut aussi, AMHA, être concis. Ne limiter le codage qu’aux éléments essentiels. J’ai été confronté, il y a très longtemps, à une ciste basée sur une inscription gravée contenant des centaines de signes, qui conduisait, après un décryptage fastidieux, à un texte verbeux où étaient même codées les phrases : « attention, sois discret, remets bien les objets en place, félicitations ! Tu peux être fier, rendez-vous pour la prochaine… » (en exagérant).
Un peu de bon sens et de pratique évitent de tomber dans ces écueils de débutants (on l’a tous été un jour !)
Le problème, c’est qu’on ne sait pas a priori si le travail va se révéler astucieux ou fastidieux. Et l’accumulation des déceptions augmente la hauteur de la pile de gauche…
