Le Templier et le Papillon : nouveau Polar Cistique du Bob

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bob d artois
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Re: Le Templier et le Papillon : nouveau Polar Cistique du B

Message par bob d artois »

BIGBROZEUR a écrit :Mais alors il est de quelle couleur le caméléon .......????? <_<
B) B
heuu... :huh:
A quoi ça sert de tuer l'ours, si on n'a pas d'abord vendu la peau ?

Bob
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bob d artois
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Re: Le Templier et le Papillon : nouveau Polar Cistique du B

Message par bob d artois »

Et hop

fin du dernier chapitre :)
A quoi ça sert de tuer l'ours, si on n'a pas d'abord vendu la peau ?

Bob
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bob d artois
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Re: Le Templier et le Papillon : nouveau Polar Cistique du B

Message par bob d artois »

IX- Les pas Japonais (fin)

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Cette fois Thierry s’équipa d’une puissante lampe pour fouiller la cavité. La précaution fut salutaire car dès le passage du goulet il trouva un indice : sur la paroi de la cavité qui y succédait, deux lettres étaient tracées.
Il s’agissait des mêmes lettres qui, gravée sur des arbres, conduisaient à la chapelle secrète des Andelys. Traduites en chiffre Templier, les lettres prescrivaient de pénétrer plus avant dans la grotte.
Thierry s’enfonça dans les profondeurs de la falaise, scrutant chaque paroi, chaque plafond. Après une heure de recherche il n’avait rien découvert de plus, il décida de consulter à nouveau le plan qu’il avait dissimulé aux autres. Il s’installa sur le rebord de la falaise après y avoir, d’un coup de pied, rendu l’air plus respirable.

Malheureusement aucun point du plan n’était rehaussé d’une indication quelconque révélant une cache. Le document ne comprenait aucun texte et n’était orné que d’une chevalière indiquant sa provenance templière.

- M… ! La bague !

Thierry s’était soudain rappelé qu’au centre de la grotte un petit pilier formait une sorte d’anneau avec la voute. Si l’on s’affranchissait des obstacles, les deux lettres transformées en chiffre Templiers semblaient « regarder » cette bague !

Se cognant dans la précipitation il retrouva rapidement l’endroit qu’il fouilla énergiquement. C’est au pied de la paroi de gauche, un peu après la bague, qu’il trouva quelque chose.
Thierry retourna dans la cavité ornée des lettres. Il l'éclaira en plaçant son briquet tempête en hauteur puis s’installa pour examiner sa trouvaille avec sa torche.

Il s’agissait d’un coffret de la taille d’une boîte à chaussure, son emballage semblait conçu pour lui faire traverser les siècles, ce qu’il fit probablement. Aucune serrure, aucun piège n’empêcha son ouverture. Il cachait un morceau de bois sans âge.
Thierry le contempla longuement. Son boitier l’avait si bien protégé de la vermine qu’il n’était percé que de deux trous, trop droits et trop semblables pour être l’œuvre de parasites.
Perplexe, Thierry le réintégra dans son écrin et relu le message qui l’avait mené en ce lieu.


…Mais ce n’était qu’un mirage qui détournait mon regard des cornes protectrices.
Là où fut enfouie la vraie croix.


- Non !?

Thierry avait oublié ce final. Se pourrait-il qu’il soit réellement en possession d’un fragment de « la vraie croix » ? Celle qui a servi au martyr du Christ.

Thierry se souvint des déductions d’Anne-Sophie : à Gisors une croix percée était liée à une roche trouée, ici une roche percée contenait … une croix trouée ! Tout s’emboîtait à la perfection.
Il décida d’emporter l’objet au manoir afin d’effectuer une analyse plus fine appuyée sur les documents de la bibliothèque.

Le goulet de sortie posa un problème au jeune homme. Il aurait besoin de ses deux mains pour ramper en protégeant la relique, il rangea donc sa lampe et décida de progresser en aveugle. Ce choix eu un avantage : celui de lui permettre de distinguer la sortie dès que celle-ci laissa filtrer le clair de lune mais soudain la lueur se voila furtivement révélant une présence à l'extérieur.

Thierry sourit.
- Le gardien des lieux est à son poste.

Alors que l’élévation progressive de la voute permettait une progression plus aisée il remarqua le courant froid qui s’infiltrait vers l’atmosphère plus chaude de la grotte. Il ne comprit pas immédiatement le frisson qui lui parcouru le dos.
Cet air ne transportait pas l'odeur familière de Baphomet !

Thierry posa délicatement la relique sur le sol et se dirigea vers la sortie prêt à toute éventualité. Sa lampe était un modèle militaire qu’il positionna sur la fonction stroboscopique. Sa fréquence avait été étudiée pour dépasser la vitesse d'adaptation d'une rétine humaine.
Cette précaution n’eut aucune efficacité car l’homme qui l’attendait à la sortie ne constituait pas une menace directe et, surtout, lui présentait son dos.
Debout sur le rebord de la falaise, il semblait observer le paysage nocturne. Une légère vapeur apparu au niveau de sa bouche lorsqu’il demanda :

- Vous l’avez trouvée n’est-ce pas ?

N’obtenant pas de réponse, l’homme se retourna. Dans l’ombre, seul un col blanc émergeait de son habit noir. Sa voix se fit plus autoritaire.

- N’est-ce pas !

Pour conserver une possibilité de riposte, Thierry dédaigna sa torche au profit de son briquet, éclairant d’une même lueur leurs deux visages. Il éteignit la flamme immédiatement pour dissimuler sa surprise : il se trouvait face au prêtre qui les avait interrompus dans la collégiale de Gisors. Thierry se déplaça pour s’exposer au clair de lune.

- Vous êtes loin de votre paroisse mon père.
- Plus que vous ne le croyez mon fils. Je viens de Rome.
- Vous êtes un envoyé du Saint-Siège ?
- Juste un petit collaborateur que l’on sort parfois de son bureau pour enquêter sur des choses aussi banales que les reliques du moyen-âge, l’économie de la Chine ou même le temps qu’il fera demain.

L’homme était peut-être plus dangereux qu’il n’y paraissait, Thierry compris qu’il valait mieux jouer franc jeu. Il indiqua du regard l’entrée de la grotte.

- Vous pensez réellement que c’est un morceau de la vraie croix ?

L’homme s’assit.

- Permettez que je vous explique ce qu’est une crucifixion. Tout d’abord l’homme porte sa croix jusqu’au lieu du supplice, mais vous comprenez bien que planter dans le sol une croix capable de soutenir le poids d’un homme demanderait un travail trop long pour une exécution publique.
- Oui j’ai déjà entendu cette thèse, il est plus probable que le pilier vertical ait été fixé à demeure et que le condamné n’ait transporté que la partie horizontale. Cette partie était récupérée par les bourreaux pour les autres condamnés. Il est donc peu envisageable que quelqu’un s’en soit emparé.
- D’autant qu’elle devait être stockée avec d’autres, ce qui n’aurait pas simplifié son identification. Il est facile de conclure que les morceaux de la vraie croix que nous possédons dans certaines de nos églises proviennent du pilier vertical.
- Je comprends, il est vraisemblable que des disciples aient attendu que ce pilier soit changé ou laissé à l’abandon pour le récupérer. Vous pensez que ceci est un morceau de ce pilier ?
- Non et c’est ce qui fait sa valeur. L’horreur de ce type de supplice vient du fait que le condamné, fixé avec des clous ou des cordes, tend à descendre et meurt d’asphyxie. Son réflexe est de se redresser ce qui augmente ses souffrances. Le corps humain est ainsi fait que la respiration est toujours privilégiée, seul l’épuisement conduit à la mort.

Thierry songea : Choisir entre souffrir et mourir par excès de CO2… Belle métaphore du défi climatique.

L’homme poursuivit.

- Parfois on brisait les jambes des condamnés pour les empêcher de se redresser et ainsi abréger leurs souffrances.
- Gentille attention.
- C’est ce qui fut fait pour les deux condamnés qui étaient aux côtés du Christ mais pas pour lui. L’objet que vous avez trouvé laisse présager une intention inverse.
- Vous voulez dire qu’il est possible de faire pire ?
- Il est toujours possible de faire pire. Les cordes et même les clous n’étant pas des points d’appuis suffisamment efficaces on ajoutait parfois sous les pieds du condamné une pièce de bois inclinée. Cette pièce était fixée au pilier par des cordes de façon à ajuster sa hauteur.
- Je vois ce que vous voulez dire. Cette pièce avait un coût bien plus faible que la poutre horizontale et a pu être abandonnée sur place par les romains.
- C’est ce que nous pensons, et c’est ce qui donne à cette pièce une énorme valeur.
- Je ne comprends pas.
- Jésus ne fut pas le seul condamné cloué sur une croix, le madrier vertical comprenait de nombreux trous de clous.

Thierry commençait à comprendre les implications de sa découverte. La pièce en question n’avait servi qu’au Christ et les clous avaient forcément laissé des traces de son sang.

- Je vois, vous avez peur qu’une analyse ADN du morceau contredise l’existence du Christ.
- Mais non, tout au plus pourrait-elle contredire sa faculté d’appartenir à la vraie croix. Ce qui nous inquiète, ce sont les manipulations génétiques que certains pourraient entreprendre.

Thierry n’eut pas de mal à appréhender le risque encouru : sans aller jusqu’au clonage, la créativité humaine trouverait des applications inimaginables à ce genre d’opportunité.

- Je ne comprends pas une chose ; pourquoi ne l’avez-vous pas mise en lieu sûr ?
- Un vestige ne doit jamais être retiré avant d’avoir étudié son environnement, en archéologie on parle de « contexte ». Nous sommes peu à connaître son existence, pour lancer cette étude nous devons informer d’autres niveaux de notre église mais cela nous pose un problème. Observez bien ce morceau de bois, ne trouvez-vous rien d’étrange ?

Thierry hésita puis alla chercher la relique. L’homme alluma une lampe pour lui permettre de l’observer plus attentivement.

- En effet il y a deux trous alors que les pieds du Christ étaient fixés avec un clou unique.
- En réalité personne n’en sait rien mais c’est devenu, avec le temps, la représentation usuelle. Vous pouvez cependant trouver certaines représentations à quatre clous, dans le Lot par exemple.
Thierry se souvint avoir vu une telle représentation parmi les graffitis de la tour du prisonnier.

Image

- Je comprends, divulguer la vérité vous coûterait une fortune pour changer les statues de vos églises.
- Vous n’y êtes pas du tout. La plupart de ces statues sont des œuvres d’art, tout le monde comprendrait que nous les laissions en place à ce titre. En revanche nous vendons beaucoup de représentation du Christ sur différents supports, nous devrions accorder les nouvelles à la vérité.
- En effet, vous allez accumuler une petite fortune avec tous les fidèles qui souhaiteront mettre à jour les leurs.
- Oui mais notre but est d’accumuler les fidèles et non l’argent, cette opération prêterait notre flanc à l’accusation de vouloir spolier les Chrétiens. Rappelez-vous les Cathares, les Huguenot, chaque fois que notre église à faillit courir à sa perte c’était sous l’accusation de vouloir s’enrichir.
- Pourtant vous ne pourriez continuer à maintenir l’autre représentation.
- Ce serait s’exposer à l’accusation de mensonge, ce qui est pire.
- Qu’allez-vous faire alors ?
- J’ai pour consigne de la laisser où elle est le temps que de plus hauts personnages prennent une décision.
- Et si je veux m’en emparer ?
- Je ne vois pas comment vous en empêcher. J’espère simplement que ce geste soit réfléchi.

Il disparut à ces mots, bientôt remplacé par le gardien des lieux. Thierry s’assit près de l’animal en tenant compte de la direction du vent. Demander à Thierry de réfléchir était inutile, son cerveau de financier avait tourné à haut régime durant tout l’entretien. Son analyse avait synthétisé quatre possibilités.
La première venait de s’évanouir puisqu’elle consistait à vendre la relique au Vatican. La deuxième consistait à la négocier auprès de riches passionnés mais cela nécessitait un réseau de relations qu’il n’avait pas et surtout, personne ne serait prêt à y investir une fortune sans certification d’origine or, seul le Vatican pouvait fournir des pièces de provenance comparables et il ne fallait pas compter sur sa coopération.

Thierry regarda les deux trous.
Suivait la solution la plus osée : essayer d’extraire du vestige l’ADN du Christ. Ceci ouvrait des possibilités inimaginables mais demandait de l’investissement, du temps, des risques pour un résultat aléatoire.

Thierry sourit.

En fait ce serait de la vraie économie : créer quelque chose à partir d’autre chose, faire avancer le savoir ou la science. En fait pas du tout le domaine de Thierry. Dans son métier il s’agissait de gagner beaucoup, certes, mais très vite et avec peu d’aléa.
La solution se résumait donc à une seule voie : découper l’objet en un nombre important de morceaux afin de pouvoir vendre chacun d’eux à un prix exagéré mais abordable.
La deuxième étape consisterait à en vendre une proportion de l’ordre de la moitié dans un secteur géographique limité, par exemple la France ou l’Europe. On créerait ainsi un appel dans les autres régions du monde, encourageant les primo-acquérant à revendre leurs morceaux avec de confortables bénéfices. Le marché étant créé on attendrait que les prix montent pour vendre les autres morceaux avec une plus-value substantielle, en veillant à conserver précieusement un d’entre eux.
Naturellement au bout d’un certain temps il se trouverait des malveillants pour négocier de faux morceaux de vraie croix, effet que l’on pourrait amplifier via des sociétés écran.
Un besoin de certification apparaitrait alors qui ne pourrait être réalisée que par comparaison avec le morceau conservé. On aura ainsi remplacé une vente d’objets de quantité finie par une vente de services de quantité infinie, ce qui est le but actuel de tout investisseur financier.

- J’en ai marre d’être bon. Dit Thierry en s’adressant à Baphomet.

Celui-ci lui rétorqua un bêlement moqueur et s’en retourna d’où il venait. Les sourcils de Thierry se froncèrent.

- Nom de D… ! C’est exactement ce qu’ils attendent de moi !

Il venait de comprendre. Émiettée et dispersée, la relique ne pourrait plus jamais être l’objet d’étude et la publicité de sa vente pourrait même créer de nouveaux fidèles. Tout le monde serait gagnant mais c’est lui qui aurait le mauvais rôle.

Thierry, comme tout investisseur, étudiait toujours ses opportunités selon un graphe en deux axes. L’un représentait le risque, l’autre le bénéfice attendu. Il se demandait maintenant si une représentation en trois dimensions ne serait pas plus appropriée.

- Le troisième axe représenterait les emmer… auxquelles on s’expose !!

Il décida de reporter cette étude à plus tard. Il avait ce soir une autre décision à prendre et il lui restait peu de temps pour rejoindre le Torii.

Il était 23h55 lorsqu’il arpenta la pelouse du portique. A sa surprise il ne trouva pas trace du chinois ou de ses sbires. Au centre du massif un jeune couple s’embrassait langoureusement. Thierry sourit.

- Faites attention, vous risquez de traverser la porte sans vous en rendre compte ! A moins que ce soit déjà fait.

Anne-Sophie rougit en reboutonnant son corsage.
- Non non… Nous n’avons rien décidé. Nous choisirons en même temps, au dernier moment pour ne pas influencer l’autre.
- Puis-je me joindre à vous ?
Ivan regarda sa montre.
- « Le dernier moment » c’est maintenant.

Sans un mot et dans un ensemble parfait, les trois jeunes gens s’alignèrent à deux pieds du Torii, regardant droit devant eux. Un pas de leur part signifierait l’abandon de l’enquête et ils étaient persuadés que cela se saurait immédiatement.
A une minute de l’échéance la nuit fut déchirée par l’irritant bêlement d’un solex.
Le visage de Thierry s’illumina.
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Message par bob d artois »

Normalement l'histoire devait se terminer ici mais j'ai pensé qu'un petit épilogue était nécessaire.

Cela me permettra de finir l'histoire sur un dimanche

à bientôt.

Bob B)
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Message par bob d artois »

IX- Épilogue

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Alors que les amis se trouvaient alignés face au Torii, un ombre émergea du brouillard. Elle se matérialisa lentement sous l’apparence du « Templier » qu’ils n’avaient pas revu depuis l’inauguration du Data center.

L’homme était vêtu d’un costume élégant protégé d’un long manteau en cachemire. Il s’arrêta à une dizaine de mètre du Torii puis leva sa main droite comme pour prendre quelque chose dans son dos.
Il y empoigna une lourde épée médiévale et la brandit en direction des jeunes gens qui reculèrent instinctivement. D’un geste d’une puissance inouïe l’homme frappa l’arbre qui était à son côté.
Enfoncée profondément, l’arme vibra et resta en place lorsqu’il retira sa main. On entendit alors un bruit de branches puis un dispositif semblable à une camera tomba lourdement, rebondit à un mètre du sol puis oscilla stupidement au bout de son câble.
A cet instant une ligne de flamme s’allongea dans le dos de l’homme, dévoilant une dizaine de manteaux blancs portant des torches.

Anne-Sophie se précipita au côté d’Ivan mais celui-ci l’arrêta d’un geste doux et autoritaire. L’informaticien s’avança vers l’arbre sans sembler se préoccuper de l’homme qui ne le lâchait pas des yeux.

Ivan saisit la poignée de l’épée et d’un mouvement qui ne trahit aucune impression d’effort, l’arracha du tronc. Il s’avança alors vers l’homme qui maintenant lui faisait face et s’arrêta à trois pas de lui.
L’homme posa un genou à terre puis prononça un mot.

- Maître.

Ivan fit un geste avec son épée qui l’invita à se relever puis il se tourna face à ses compagnons. Il saisit son arme par la lame pour la présenter comme une croix puis baissa les yeux comme s’il priait.
Deux femmes apparurent à ses côtés pour le revêtir d’un long manteau Templier. Lorsqu’elles s’éloignèrent Ivan pointa son épée au sol et posa ses mains sur le pommeau.

Il releva sa tête pour dévoiler un visage qui semblait avoir pris dix ans.
Instinctivement les trois jeunes gens s’étaient groupés pour faire face à ce nouveau défi.
Ivan sourit.

- Vous avez quelque-chose de prévu pour les dix prochaines années ?
Dernière modification par bob d artois le dim. 13 mars 2016 13:18, modifié 1 fois.
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Message par bob d artois »

THE END
La fin quoi
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Bob
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Message par bob d artois »

Merci à mes lecteurs et à leurs commentaires ici ou en MP :one:

Bob
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mamafrau
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Re: Le Templier et le Papillon : nouveau Polar Cistique du B

Message par mamafrau »

Hé bé, quelle imagination, Bob !!! :'OO': :one:

Mille bravi !!! :flowers:
Mamafrau Chabala Roucoulette, challenger de Nausicaa d’Uranie pourfendeuse des torpeurs du Roi d'Ithaque, membre de l'Ordre du Hibou,
A nouveau "Grand Faucon Pèlerin de l'Ordre de la Ciste Intenable", le virus est toujours là ! :rolleyes:
On y va ? On y va ? (devise empruntée à un célèbre gaulois légèrement enveloppé, voire un peu bas de poitrine...)
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Membre du FLAMMS ; co-fondateur du CAD. Cisteur (quasi) exclusivement grégaire.
Résolutions 2019 : toujours LGL, comme en 2015, 2016, 2017 et 2018... A ne surtout pas oublier ! ;)
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Re: Le Templier et le Papillon : nouveau Polar Cistique du B

Message par ducale78 »

J'en suis tout ébaubi :one: :one:
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Re: Le Templier et le Papillon : nouveau Polar Cistique du B

Message par colombane »

Mais pour tout comprendre, il va me falloir tout relire depuis le début .... en tous cas , chapeau bas !
CARTOCISTE DU CHER
CARTOCISTE DE LA NIEVRE
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N'allez pas là où le chemin peut mener. Allez là où il n'y a pas de chemin et laissez une trace (R. W. Emerson)
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BIGBROZEUR
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Re: Le Templier et le Papillon : nouveau Polar Cistique du B

Message par BIGBROZEUR »

Super génial Bravo Bob :one: :one: :one: :one:
Hélas ce soir ce n'est plus une page qui se tourne,....mais un livre qui se referme..... :(
Mais quel plaisir j'ai pris à sa lecture..... :wub:
B) Big
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bob d artois
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Re: Le Templier et le Papillon : nouveau Polar Cistique du B

Message par bob d artois »

Oui BIG du coup c'est triste quand ça finit :sad:

Surtout que maintenant il faut que je fasse un site internet et que je nettoie les erreurs qui restent (merci à Favbye pour sa collaboration :flowers: )

Les cistes sont déjà posées depuis 3 ans (je demande au lecteur de ne pas les chercher avant leur publication).

J'aimerais verifier avant la présence des plus sensibles mais c'est un peu loin de la bretagne.

Je vous tiens au courant ici et sur le forum normand.

Bob B)
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Bob
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