Re: "Ordre du Hibou"
Publié : ven. 24 févr. 2012 01:30
Aux Grand Maistre et Grande Prêtresse de l'Ordre du Hibou, je désire adresser requeste en intronisation en votre prestigieux Ordre.
Conscient de ma bien piètre valeur de cisteur anonyme, je me dois de vous narrer quelques faits dont j'ai été le témoin et néanmoins acteur, et qui pourraient me valoir l'insigne honneur, si tel est votre bon plaisir, d'accéder au suprême bonheur : devenir membre de la grande famille des Strigidés !
C'est lors de ma rencontre, un jour d'août dernier, avec nombre de valeureux membres de l'Ordre, que survint ma première aventure : après avoir cisté diurnement en la forêt des Carnutes, dorénavant nommée Bercé, je me retrouvai, moi novice cisteur, en bien noble compagnie.
Etaient présents les Locotwister, Platdetain et Coulpe, Vaco6 et tant d'autres célébrités cistiques, réunies là pour festoyer après cette si agréable promenade en ces augustes lieux. Il me faut préciser que dame Fabye était à la tête de la joyeuse troupe qui avait préparé les réjouissances.
La bombance fut grande, et force breuvages furent consommés. Et lorsque nous apprîmes que deux jouvenceaux venaient de cacher nuitamment une ciste, la décision fut prise en un instant : il fallait la trouver ! Nous partîmes donc vaillamment, minuit étant passée depuis longtemps, les uns tanguant, les autres roulant, riant à gorge déployée (sans toutefois parvenir à couvrir la voix si retentissante de certaine Dame - ceux qui l'ont déjà côtoyée comprendront), les poches chargées de quelques grammes de punch planteur, de gibolin et autres rhums arrangés consommés dans les heures précédentes, armés de torches et autres lampes frontales, afin de débusquer ladite boîte qui s'était terrée dans un bois non loin de là, et décryptant à grand-peine le texte de l'énigme concoctée par nos damoiseaux.
Ce ne fut qu'après maints combats contre les ronces traîtresses et autres branches sournoises que nous parvînmes enfin à acculer la boîte, puis à l'éventrer (pacifiquement) afin de procéder au rituel échange d'objets que tout cisteur se doit d'opérer !
Après un retour quelque peu bruyant (fort heureusement, de voisinage il n'y avait point), nous arrivâmes au camp de base, en piteux état pour certains : les jambes d'une gente Dame avaient été lâchement lacérées lors de notre périple ! Qu'allait-elle pouvoir raconter le lendemain en retournant à son labeur...
Après quelques agapes nécessaires aux aventuriers pour se remettre de tels événements, l'heure du coucher (fort avancée) fut arrivée. C'est alors que certaine autre Dame se mit à conter le lai de la Vraie Vie, que nul n'avait encor' ouï, et qui reste encore dans toutes les mémoires de ceux qui ont eu l'heur d'assister à cet étrange spectacle !
Toutes les mémoires ou presque !!!
En effet, le soleil était largement levé quand a émergé de son sommeil si lourd un membre éminent de votre si auguste Ordre, la bouche pâteuse, la tête si lourde qu'il lui fut impossible de se remémorer notre épique épopée de la nuit précédente.
Certains mauvais esprits s'en gaussent encore...
Je me dois encore de vous narrer ma dernière épopée, beaucoup plus récente :
Partis en fin d'après-midi, en compagnie d'amis cisteurs ne fréquentant point notre forum, après un déjeuner pris à des horaires que l'on pourrait qualifier d'espagnols, nous trouvâmes facilement une première ciste. C'est en garant son véhicule près du spot de la deuxième que notre cocher réussit à l'embourber. Une bonne demi-heure fut alors perdue à le désembourber. Fort heureusement, un autochtone se trouvait tout près, riant sous cape de nos déboires, il nous prêta néanmoins une sangle, qui nous permit de sortir le carrosse du bourbier à l'aide de l'autre charrette de la troupe... La deuxième ciste fut donc trouvée entre chien et loup.
Et nous fûmes donc dans l'obligation de terminer la série nuitamment, à l'aide d'une seule petite lampe à manivelle (que fort heureusement j'ai toujours dans mon sac à cistes, parmi tant d'autres choses !), que je n'avais pas remonté depuis des mois, et qui n'éclairait donc plus qu'en tournant ladite manivelle. Mais malgré tout, nous débusquâmes le but de notre quête ! Seule la splendide vue sur le château d'en face nous fut refusée, au motif fort contestable que la nuit était déjà si avancée que seuls quelques contours fantômatiques de l'édifice nous furent dévoilés.
Nous revînmes enfin au logis, nos chaussures crottées et les véhicules itou !
Mais quel souvenir hilarant que celui-là : la bonne humeur fut de mise jusqu'à l'heure fort avancée du coucher...
J'ai depuis lors acquis, contre quelque menue monnaie sonnante et trébuchante, une seconde lampe qui fonctionne à merveille, et qui me permettra de retourner, avec un plaisir évident, cister en hibou dès que l'occasion se présentera.
C'est pour ces faits passés et à venir, chers Grand Maistre et Grande Prêtresse, que je me permets d'humblement solliciter auprès de vous mon admission dans votre grande famille : l'Ordre du Hibou.
Que cette mandance soit entendue de vous, telle est ma requête. Grand merci vous sera dû si vous daignez y accéder...
Humblement,
mamafrau.
Conscient de ma bien piètre valeur de cisteur anonyme, je me dois de vous narrer quelques faits dont j'ai été le témoin et néanmoins acteur, et qui pourraient me valoir l'insigne honneur, si tel est votre bon plaisir, d'accéder au suprême bonheur : devenir membre de la grande famille des Strigidés !
C'est lors de ma rencontre, un jour d'août dernier, avec nombre de valeureux membres de l'Ordre, que survint ma première aventure : après avoir cisté diurnement en la forêt des Carnutes, dorénavant nommée Bercé, je me retrouvai, moi novice cisteur, en bien noble compagnie.
Etaient présents les Locotwister, Platdetain et Coulpe, Vaco6 et tant d'autres célébrités cistiques, réunies là pour festoyer après cette si agréable promenade en ces augustes lieux. Il me faut préciser que dame Fabye était à la tête de la joyeuse troupe qui avait préparé les réjouissances.
La bombance fut grande, et force breuvages furent consommés. Et lorsque nous apprîmes que deux jouvenceaux venaient de cacher nuitamment une ciste, la décision fut prise en un instant : il fallait la trouver ! Nous partîmes donc vaillamment, minuit étant passée depuis longtemps, les uns tanguant, les autres roulant, riant à gorge déployée (sans toutefois parvenir à couvrir la voix si retentissante de certaine Dame - ceux qui l'ont déjà côtoyée comprendront), les poches chargées de quelques grammes de punch planteur, de gibolin et autres rhums arrangés consommés dans les heures précédentes, armés de torches et autres lampes frontales, afin de débusquer ladite boîte qui s'était terrée dans un bois non loin de là, et décryptant à grand-peine le texte de l'énigme concoctée par nos damoiseaux.
Ce ne fut qu'après maints combats contre les ronces traîtresses et autres branches sournoises que nous parvînmes enfin à acculer la boîte, puis à l'éventrer (pacifiquement) afin de procéder au rituel échange d'objets que tout cisteur se doit d'opérer !
Après un retour quelque peu bruyant (fort heureusement, de voisinage il n'y avait point), nous arrivâmes au camp de base, en piteux état pour certains : les jambes d'une gente Dame avaient été lâchement lacérées lors de notre périple ! Qu'allait-elle pouvoir raconter le lendemain en retournant à son labeur...
Après quelques agapes nécessaires aux aventuriers pour se remettre de tels événements, l'heure du coucher (fort avancée) fut arrivée. C'est alors que certaine autre Dame se mit à conter le lai de la Vraie Vie, que nul n'avait encor' ouï, et qui reste encore dans toutes les mémoires de ceux qui ont eu l'heur d'assister à cet étrange spectacle !
Toutes les mémoires ou presque !!!
En effet, le soleil était largement levé quand a émergé de son sommeil si lourd un membre éminent de votre si auguste Ordre, la bouche pâteuse, la tête si lourde qu'il lui fut impossible de se remémorer notre épique épopée de la nuit précédente.
Certains mauvais esprits s'en gaussent encore...
Je me dois encore de vous narrer ma dernière épopée, beaucoup plus récente :
Partis en fin d'après-midi, en compagnie d'amis cisteurs ne fréquentant point notre forum, après un déjeuner pris à des horaires que l'on pourrait qualifier d'espagnols, nous trouvâmes facilement une première ciste. C'est en garant son véhicule près du spot de la deuxième que notre cocher réussit à l'embourber. Une bonne demi-heure fut alors perdue à le désembourber. Fort heureusement, un autochtone se trouvait tout près, riant sous cape de nos déboires, il nous prêta néanmoins une sangle, qui nous permit de sortir le carrosse du bourbier à l'aide de l'autre charrette de la troupe... La deuxième ciste fut donc trouvée entre chien et loup.
Et nous fûmes donc dans l'obligation de terminer la série nuitamment, à l'aide d'une seule petite lampe à manivelle (que fort heureusement j'ai toujours dans mon sac à cistes, parmi tant d'autres choses !), que je n'avais pas remonté depuis des mois, et qui n'éclairait donc plus qu'en tournant ladite manivelle. Mais malgré tout, nous débusquâmes le but de notre quête ! Seule la splendide vue sur le château d'en face nous fut refusée, au motif fort contestable que la nuit était déjà si avancée que seuls quelques contours fantômatiques de l'édifice nous furent dévoilés.
Nous revînmes enfin au logis, nos chaussures crottées et les véhicules itou !
Mais quel souvenir hilarant que celui-là : la bonne humeur fut de mise jusqu'à l'heure fort avancée du coucher...
J'ai depuis lors acquis, contre quelque menue monnaie sonnante et trébuchante, une seconde lampe qui fonctionne à merveille, et qui me permettra de retourner, avec un plaisir évident, cister en hibou dès que l'occasion se présentera.
C'est pour ces faits passés et à venir, chers Grand Maistre et Grande Prêtresse, que je me permets d'humblement solliciter auprès de vous mon admission dans votre grande famille : l'Ordre du Hibou.
Que cette mandance soit entendue de vous, telle est ma requête. Grand merci vous sera dû si vous daignez y accéder...
Humblement,
mamafrau.