Gooooooooo!!!!
Voici donc la clef de l'esprit trituré de Clennf...
L'énigme disait:
NB : Le thème des objets de cette boîte est : femmes et jeunes filles... Merci à ceux qui s’efforceront de suivre.
Patrimoine de nos villages…
16/04/20 av. HI
Comme l'indice donné (volontairement ou pas) par XIII nocturnes, il ne fallait pas voir ici une date...
Les chiffres 16,4 et 20 se rapportent à l'alphabet. Nous arrivons donc à P D T....et il faut entendre par là "Pomme de Terre".
Av voulait bien dire "avant".
HI....hachis....donc parmentier!
Le village de Flandres qui honore la pomme de terre car un de ses habitants a découvert la pomme de terre avant Mr Parmentier est le village de Warhem...
Au pied du troëne à la base du contrefort de droite de l’édifice flêché.
L'édifice fléché est l'église Notre Dame de L'assomption surmontée d'une flèche octogonale du XIIème qui culmine à 63m. Ensuite, son contrefort de droite et feu son troëne...J'ai trop la haine
Et voili, voilou mes zamis!
Pour ceux qui veulent en savoir davantage:
En Flandre maritime, dès 1722, un nommé Jean Dequidt de Warhem, jardinier de son état, avait reçu de son frère qui revenait d'un exil en Hollande depuis 1714, six tubercules de pomme de terre appelés là bas "patates".
Lors de la récolte en octobre il constata que chaque pied fournissait 60 à 80 pour un.
Il essaya d'en vendre au marché de Dunkerque sans succès car personne ne connaissait ce produit. Il distribua des tubercules à son entourage et d'autres jardiniers qui essayèrent la culture en plein champ.Le rendement obtenu était alors de 50 à 100 pour un.
Devant les gains réalisés, les Décimateurs en 1727 se mirent à réclamer la dîme sur ce nouveau produit à Warhem.
Il y eut un procès perdu par notre jardinier et 2 ans après les Décimateurs réclamèrent la dîme à Quadype, Wormhout, Steene, Houtkerke, Eskelbeke, Hoymille, Killem, Socx, Crochte, Bierne, Coudekerke et d'autres villages de la châtellenie ; Téteghem semble avoir été la dernière
commune a adopter cette culture ; Petite Synthe avait aussi opté pour cette culture.
En 1737, naît Antoine Augustin Parmentier.
Au cours de la guerre de 7 ans, Parmentier fut fait prisonnier en Allemagne et se nourrit
avec ces pommes de terre.
Libéré en 1763, il vulgarisa sa culture en France pour éviter la famine qui menaçait.
Et ensuite:
Notre Dame de l'Assomption
Les premiers offices religieux y ont été célébrés en 1208 par Bauduin Samuel, moine de l'abbaye Saint-Winoc. Depuis 1630, l'église est une hallekerk à 3 nefs de style gothique. La flèche octogonale du XVIIe siècle, qui culmine à 63 mètres, est assise sur une puissante tour carrée centrale qui, avec ses piliers de 4,5 mètres de côté, est probablement la partie la plus ancienne. L'édifice a subi des dégâts lors de deux tremblements de terre : l'un au XVIe siècle, l'autre le 18 septembre 1692. Outre ces dommages naturels l'église a également subi les troubles religieux connus sous la ''Révolte des Gueux'' (1566-1567). Une reconstruction fut entreprise après ces troubles. La nef Sud porte la date de 1587. De cette époque datent aussi les fonds baptismaux, les stalles et deux des confessionnaux. Le très beau mobilier fut complété au XVIIIe siècle, en particulier par le chemin de croix en bois sculpté, l'un des plus beaux d'Europe. Il fut réalisé par Elschoet, d'Ypres. La XIVe station est remplacée, au transept Nord, par un autel du XVIIe siècle et un retable du XVIIIe
L'église comporte trois retables : retable du Rosaire, retable vocable Notre-Dame de l'Assomption et retable du Sacré-Cœur, qui sont décrits sur un panneau réalisé par l'Association des Retables de Flandre.
Durant la révolution, en 1792, le curé constitutionnel acheta le buffet d'orgues et les lambris provenant du couvent des dominicains à Bergues. L'orgue à trois claviers fut réalisé au XIXe siècle par le facteur Neuville de Rexpoëde.
L'église a été restaurée entre 1959 et 1962 après les dégâts causés par la guerre.
De part et d'autre de la porte d'entrée figure l’inscription : Eert het huys gods Alle Onreynicheyd is hier verboden ce qui signifie : « Honore la maison de Dieu, toute impureté est ici interdite ».
Cette notation, comme les noms des stations du chemin de croix, prouve bien que Warhem faisait partie des Pays-Bas de langue flamande.
L'église de Warhem est inscrite au titre des monuments historiques en totalité depuis le 26 juin 2006. Elle mérite d'être visitée, comme le font notamment nos voisins belges.
Voilà, Phil les explications attendus...
Bravo à tous ceux qui l'avaient décodée, à tous ceux qui l'avaient partiellement décodée, à tous ceux qui y ont laissé des cheveux sans réussir à décoder et à tous ceux qui ont pris le temps de la lire ou de s'y intéresser sans forcément essayer de la décoder...et bizouzavou